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Science et recherche

Retour en images sur le Prix FINA 2022

Le French Institute Nordic Award (FINA), lancé en 2020 par les quatre Instituts français nordiques (Danemark, Norvège, Suède et Finlande), a pour but de promouvoir la coopération scientifique entre la France et les pays nordiques et de mettre en valeur des travaux de recherche remarquables.

En 2022, le thème du prix FINA était « les océans ». Les 4 lauréats nordiques se sont rendus en France pour une semaine de mobilité scientifique à Brest et à Paris comprenant des visites quotidiennes d’institutions françaises dédiées à la recherche sur les océans : l’Institut français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer (IFREMER), l’Institut européen d’Etudes marines (IUEM), le Campus mondial de la Mer, le Pôle de Compétitivité Bretagne Atlantique, la Sorbonne et le Centre européen de Ressources biologiques marines (EMBRC).

Le lauréat de l’Institut français de Norvège, Apostolos Tsiouvalas, chercheur au Centre norvégien sur le Droit de la Mer (Université de Tromsø) et au Center of Circumpolar Security Studies (Arctic Institute, Washington DC), revient sur cette mobilité, qui s’est déroulée du 2 au 8 octobre 2022.

Lundi 3 octobre : Visite du campus de recherche du Technopôle de Brest, où sont situés l’IFREMER et l’IUEM.

Accueil à l’IFREMER, où les discussions ont porté sur les technologies innovantes utilisées dans la pêche, l’aquaculture, la biologie, la toxicologie et la recherche minière en eau profonde.
Visite de l’IUEM, et présentation de l’ISblue (Interdisciplinary graduate School for the Blue Planet).
Photo de groupe avec Juliette Rimetz-Planchon (à gauche) devant le bureau du Campus Mondial de la Mer dans le bâtiment historique des Ateliers du Plateau des Capucins

Mardi 4 octobre : Visite du Campus Mondial de la Mer, la première communauté d’experts en France dans l’étude et le développement économique de l’océan.

Evocation de pistes pour des collaborations futures.

Mercredi 5 o tobre : Visite personnalisée pour Apostolos :  entretien avec Anne Choquet, juriste en droit des espaces polaires et vice-présidente du Comité national français des Recherches arctiques et antarctiques (CNFRA).

Discussions autour des questions juridiques actuelles liées au droit de la mer et visite de l’unité mixte de recherche AMURE (Aménagement des Usages des Ressources et des Espaces marins et littoraux), un centre de droit et d’économie de la mer, qui s’intéresse de plus en plus aux affaires circumpolaires.

Les lauréats avec Sébastien Cann au bureau du Pôle de Compétitivité Mer Bretagne Atlantique

Retour avec les autres lauréats et visite du Pôle de Compétitivité Mer Bretagne Atlantique, qui regroupe, plus de 400 membres et vise à favoriser l’innovation dans le domaine de l’économie bleue.

Mercredi 5 octobre : Première journée à Paris, avec une visite au Centre européen de Ressources biologiques marines (EMBRC) à la Sorbonne.

Discussions sur les orientations de carrière et les différentes sources de financement de la recherche.

Jeudi 6 octobre : Visite au ministère des Affaires étrangères et rencontre avec Jacques Raharinaivo, chargé de mission auprès de l’ambassadeur chargé des pôles et des enjeux maritimes.

Présentation de la politique et des aspirations françaises en Arctique et Antarctique.

The four laureates with Jacques Raharinaivo, deputy to the Ambassador to the Poles and Maritime Issues

« Le French Institute Nordic Award (FINA) m’a offert une opportunité unique qui pourrait façonner ma carrière scientifique à l’avenir.

La diversité des expertises au sein de notre groupe (droit international de la mer, bruit marin et toxicologie, chimie marine et pollution microplastique), a créé une atmosphère et une piste de discussion extrêmement intéressantes, et nous a donné l’occasion de participer à des conversations interdisciplinaires qui dépassent nos principaux domaines de recherche.

En outre, la grande variété du programme et la diversité thématique des institutions que nous avons visitées, ont fourni un compte rendu complet du rôle et de l’engagement croissant de la France dans la recherche océanique, qui est en effet considérable.

Enfin, ma recherche personnalisée au Centre AMURE pour le droit et l’économie de la mer m’a permis d’élargir mon réseau de recherche sur le droit de la mer au-delà des pays nordiques et de préparer le terrain pour une collaboration future sur le droit de la mer et les questions arctiques.

Comme l’a démontré le « One Ocean Summit » en février dernier à Brest, les défis auxquels nos océans sont actuellement confrontés sont étroitement liés et doivent être considérés dans leur ensemble. L’interdisciplinarité et la collaboration transfrontalière sont impératives au sein de la communauté internationale de la recherche, et ces possibilités d’échange sont donc cruciales pour les étudiants diplômés. J’espère que cette mobilité n’est que la première étape de ma collaboration avec les centres de recherche français, qui ont réellement démontré leur capacité institutionnelle et leurs compétences professionnelles pendant toute la semaine de mobilité.

Je tiens à remercier les quatre Instituts français pour la coordination du voyage et pour m’avoir donné la chance de me rendre en France avec Asal Peydaei, Rami El Dairi et Anna Lund Hermansson, qui représentent respectivement les Instituts français du Danemark, de la Finlande et de la Suède. »